Recruter un GEO Manager : en agence ou en interne ?

Pourquoi la GEO s’impose comme la nouvelle frontière du marketing digital

Le SEO (Search Engine Optimization) a longtemps été la colonne vertébrale de la visibilité numérique. Recruter un bon SEO manager est d’ailleurs toujours une bonne priorité. 
Mais le SEO répond à une logique de recherche indexée, tandis que la GEO répond à une logique de recommandation générative.

Dans les moteurs d’IA, ce ne sont plus les pages les mieux référencées qui comptent, mais les sources jugées les plus crédibles, cohérentes et contextualisées. Les algorithmes ne “lisent” plus des mots-clés, ils interprètent des intentions, des relations sémantiques et des signaux de confiance.

Prenons un exemple concret :

Lorsqu’un utilisateur demande à ChatGPT « Quelle est la meilleure agence GEO en France ? », l’IA ne renvoie pas une page Google, mais génère une réponse synthétique, souvent issue de plusieurs sources qu’elle juge fiables. Si votre marque n’est pas présente, mentionnée ou contextualisée dans ces sources, elle disparaît du champ de la conversation générative.

C’est pourquoi les entreprises les plus avancées adoptent une approche AI-first : elles cherchent à être citées, comprises et relayées par les IA.
Et cette mission repose désormais sur un nouveau profil stratégique : le GEO Manager.

Les prérequis pour devenir GEO Manager

Le GEO Manager est un profil atypique. Il ne s’agit pas simplement d’un “SEO 2.0”, mais d’un expert du sens, capable de comprendre les logiques d’apprentissage des IA et la manière dont elles sélectionnent, pondèrent et reformulent les informations.

Voici les principales compétences et qualités attendues :

1. Une solide culture SEO et SXO

Il connaît les fondamentaux du référencement naturel, mais sait aussi que le futur ne se joue plus sur les SERP. Il maîtrise la structuration de contenus, la hiérarchie des informations, et les signaux de confiance (EEAT, schema.org, etc.). Il doit détenir une forte appétence pour le webdesign et notamment l’ergonomie pour mettre au centre de son contenu l’expérience utilisateur (UX).

2. Une compréhension des modèles de langage (LLM)

Il comprend comment un modèle comme GPT, Gemini ou Claude “lit” et interprète un texte. Il sait que les IA ne se contentent pas de mots-clés, mais analysent la cohérence narrative, la fréquence sémantique, la crédibilité et la diversité des sources.

3. La capacité à auditer la “visibilité IA”

Un GEO Manager doit pouvoir répondre à des questions comme :

“Mon entreprise est-elle citée par ChatGPT ou Perplexity ?”
“Quelles sont les sources qui influencent ces citations ?”
“Comment améliorer notre présence dans les modèles génératifs ?”

Il utilise pour cela des outils de monitoring et d’analyse de données IA, encore émergents, mais déjà stratégiques.

4. Une approche orientée utilisateur et IA-friendly

Il écrit, conçoit et structure chaque contenu non seulement pour les humains, mais aussi pour les IA. Il s’assure que le sens est clair, l’intention explicite et la valeur ajoutée forte.

5. Des qualités analytiques et transversales

Il collabore avec les équipes marketing, contenu, communication et data. Il traduit la stratégie GEO en actions concrètes : formats optimisés, maillages sémantiques, alignement de ton et cohérence entre les canaux.

Les compétences clés et le profil type du GEO Manager

Le GEO Manager est un profil hybride, stratégique et créatif, à la croisée du SEO, de la data et de l’intelligence artificielle. 
Ses principales compétences couvrent quatre dimensions : technique, sémantique, stratégique et cognitive.

1. Compétences techniques et analytiques

Un bon GEO Manager doit savoir “parler le langage des IA”.
Cela suppose une compréhension approfondie des mécanismes qui sous-tendent les modèles de langage (LLM), ainsi que des outils qui permettent de mesurer et d’influencer leur perception d’une marque.

🔹 Savoirs techniques indispensables :

• SEO avancé et data sémantique : maîtrise de la structure HTML, du balisage sémantique, du schema.org, des rich snippets et de la structuration du sens.

• Outils IA et GEO Analytics : utilisation d’outils de suivi de citations IA. Beaucoup de plateformes sont mises à jour aujourd’hui telles que SEMrush, Yoast SEO, Ranckscale, etc.

• Prompt engineering stratégique : capacité à auditer la manière dont les IA répondent, tester différents prompts pour évaluer la présence d’une marque et ajuster le contenu en conséquence.

• Culture data et IA : compréhension des modèles vectoriels, des embeddings et de la logique de pondération sémantique. Mais également de modèles de protocole comme le MCP majoritairement utilisé par les agents IA

2. Compétences sémantiques et éditoriales

Les IA génératives ne lisent pas : elles interprètent. C’est une différence fondamentale par rapport au SEO Manager. Il faut adapter les contenus afin de le rendre extractibles par les IA. 
Car les IA recherchent la cohérence, la structure narrative et la légitimité d’une source.

Le GEO Manager doit donc maîtriser l’art de l’écriture AI-readable, c’est-à-dire produire des contenus qui “parlent” autant aux humains qu’aux modèles génératifs.

🔹 Savoirs éditoriaux essentiels :

• Structuration sémantique : hiérarchiser les idées, construire des cocons de sens cohérents et reliés entre eux.

• Rédaction orientée co-occurrence : maîtriser les champs lexicaux et entités associées pour renforcer la perception thématique d’une marque.

• Clarté et contexte : produire des contenus explicites, contextualisés et porteurs d’expertise vérifiable.

• Narration crédible : ancrer le contenu dans une expérience réelle, en citant des cas clients, études ou données mesurables.

3. Compétences stratégiques et marketing

Le GEO Manager ne travaille pas en silo. Il relie les données, le contenu, la stratégie de marque et la direction générale autour d’un objectif unique : faire de la visibilité IA un actif business.

🔹 Savoirs stratégiques :

• Alignement avec les objectifs business : comprendre les KPI liés à la visibilité générative (mentions IA, notoriété, part de voix).

• Pilotage transversal : collaborer avec les équipes SEO, data, contenu, RP, communication et produit.

• Veille IA permanente : suivre les évolutions des modèles (GPT, Gemini, Perplexity) et leurs logiques de citation.

• Stratégie de marque : savoir positionner la marque comme source de confiance dans l’écosystème cognitif des IA.

4. Compétences humaines et cognitives

La GEO n’est pas qu’une question d’algorithmes. Elle repose sur la compréhension du comportement humain et des systèmes intelligents.
Le GEO Manager est donc un profil à la fois curieux, pédagogue et capable de penser “comme une IA”.

🔹 Soft skills essentielles :

• Curiosité cognitive : comprendre la logique de raisonnement des modèles IA.

• Esprit critique et expérimental : tester, mesurer, itérer en continu.

• Capacité à vulgariser : rendre compréhensibles des enjeux IA complexes pour les équipes non techniques.

• Culture UX et utilisateur : replacer la valeur humaine au centre de la visibilité générative.

Les missions quotidiennes du GEO Manager

Le GEO Manager est le pilote de la visibilité dans un écosystème désormais piloté par l’intelligence artificielle. Son travail s’articule autour de quatre grands axes : analyser, structurer, optimiser et mesurer.

1. Auditer la visibilité générative

   Avant d’agir, le GEO Manager commence par cartographier la présence de la marque dans les IA.
   Grâce à des requêtes tests (“prompt audits”) sur ChatGPT, Gemini, Perplexity ou Copilot, il identifie :

   • si la marque est citée ;

   • dans quels contextes ;

   • avec quelles co-occurrences sémantiques ;

   • et à partir de quelles sources de données.

2. Structurer des contenus “AI-readable”

   Une fois la cartographie réalisée, le GEO Manager s’attaque au cœur du dispositif : rendre les contenus lisibles, compréhensibles et exploitables par les IA génératives. Cela implique :

   • de clarifier la structure sémantique (titres explicites, contextualisation, schémas de données) ;

   • de lier les entités clés (personnes, produits, lieux, technologies) ;

   • et de créer un maillage de sens autour de la marque.

3. Collaborer en transverse

   Le GEO Manager travaille en étroite collaboration avec les autres équipes marketing et communication. Il coordonne les équipes SEO, Content, Communication, RP , Data et UX ou graphistes.
   Il forme les rédacteurs à la logique IA, aide les communicants à produire des communiqués “AI-friendly” et partage des dashboards de visibilité avec les directions marketing.

4. Piloter la stratégie GSO (Generative Search Optimization)

   La GSO est la version “moteur génératif” du SEO.
   Le GEO Manager suit les performances des prompts, analyse les sources citées par les IA et affine la stratégie éditoriale selon les résultats. Il définit des KPI spécifiques :

   • nombre de citations IA ;

   • cohérence sémantique ;

   • taux d’attribution (la marque est-elle citée correctement ?) ;

   • part de voix générative par rapport aux concurrents.

5. Mesurer et itérer

   La GEO est un terrain mouvant. Les modèles évoluent chaque mois ; leurs jeux de données changent, leurs logiques de pondération aussi. Le GEO Manager adopte une démarche expérimentale : tester, observer, documenter et ajuster.

Recruter un GEO Manager en interne : avantages et limites

Face à la montée de ces enjeux, de nombreuses entreprises se demandent : faut-il recruter un GEO Manager en interne ?

• Les avantages de recruter un GEO manager en interne

Un des principaux avantages est évidemment l’immersion totale dans la culture de l’entreprise. En effet, le GEO Manager interne connaît l’ADN de  la marque, ses produits ou services, sa voix et sa stratégie sur le long terme. Il incarne donc la cohérence.

La réactivité est l’autre avantage du GEO manager en interne. Il peut intervenir à tout moment sur les campagnes, ajuster les contenus et collaborer étroitement avec les équipes internes.

Enfin en cas de besoin, il peut facilement réaliser un transfert de compétences auprès des équipes en interne. Sa présence permet de diffuser la culture GEO dans l’entreprise, formant les rédacteurs et responsables marketing à penser “AI-first”.

• Les limites d’un recrutement de GEO Manager en interne

Vous l’avez compris, il s’agit d’un profil rare et coûteux. Les GEO Managers expérimentés sont encore peu nombreux, l’IA générative n’ayant que 3 ans d’existance. Leur salaire dépasse souvent celui d’un SEO Manager senior, avec une fourchette comprise entre 65 000 € et 90 000 € brut/an selon le niveau de séniorité. En province, des juniors peuvent être recrutés autour de 30/35 k€.

Il existe risque d’obsolescence rapide de chaque profil. La GEO évolue à la vitesse des modèles IA : sans veille continue ni réseau spécialisé, un GEO Manager isolé peut vite se retrouver dépassé. Les modèles évoluent tous les 3 à 6 mois et il est donc primordiale de disposer d’un plan de formation solide.

La vision du GEO Manager en interne est parfois limitée. Travailler uniquement sur une seule marque empêche parfois d’avoir une lecture comparative ou sectorielle, essentielle pour comprendre comment les IA “pensent” un marché.

Faire appel à une Agence GEO : pourquoi c’est un accélérateur stratégique ?

L’alternative consiste à confier cette mission à une Agence GEO spécialisée, comme L’agence SEO IA stafe.fr. C’est aujourd’hui la voie la plus rapide pour structurer une démarche GEO performante et mesurable.

1. Une expertise multidisciplinaire

Une Agence GEO regroupe des profils complémentaires : consultants SEO, linguistes, data analysts et ingénieurs IA.
Cette synergie permet de traiter les problématiques de visibilité sous tous les angles : sémantique, algorithmique, éditorial et réputationnel.

2. Des outils propriétaires et une veille continue

Les agences disposent d’outils spécifiques pour suivre les mentions IA, les entités sémantiques et les signaux de crédibilité.
Chez Stafe, le pôle GEO / GSO met en œuvre un Observatoire de Visibilité Générative : un tableau de bord qui mesure la fréquence, la nature et le contexte des citations IA d’une marque.

3. Un regard externe et sectoriel

Les IA ne fonctionnent pas en silo : elles construisent leur compréhension du monde à partir d’un corpus de milliers de sources.
Une agence GEO, en travaillant sur de nombreux clients et marchés, bénéficie d’une lecture transversale : elle sait ce qui fonctionne dans un secteur et comment transposer les bonnes pratiques à un autre.

4. Un accompagnement évolutif

Travailler avec une Agence GEO comme Stafe, c’est bénéficier d’un accompagnement évolutif :

• Audit GEO initial : mesure de la visibilité IA.

• Design stratégique : alignement entre marque, contenu et IA.

• Production AI-friendly : rédaction, structuration, optimisation.

• Suivi GSO : reporting et itérations trimestrielles.

A retenir sur le recrutement d’un GEO Manager en interne ou en Agence GEO :

Comment choisir entre un GEO Manager interne et une Agence GEO ?

Recruter un GEO Manager ou collaborer avec une Agence GEO n’est pas un choix binaire. Il s’agit plutôt d’un arbitrage stratégique, à adapter selon la maturité digitale, la taille et les ambitions IA de votre entreprise.

Pour les startups et PME : l’externalisation intelligente

Les jeunes entreprises ont souvent une structure légère et un besoin immédiat de résultats.
Externaliser la fonction GEO à une Agence GEO permet :

• d’accéder rapidement à des compétences expertes,

• de bénéficier d’une veille technologique permanente,

• et de mesurer des résultats concrets sans alourdir la masse salariale.

Pour les ETI et grands groupes : la logique hybride

Les entreprises plus matures, déjà structurées en marketing, communication et data, ont intérêt à intégrer un GEO Manager en interne tout en s’appuyant sur une Agence GEO pour la veille, la méthodologie et la montée en compétence.

Ce modèle hybride permet de combiner :

• l’agilité de l’agence,

• la cohérence de l’interne,

• et la capitalisation de la connaissance.

Pour les institutions et marques à forte notoriété : la vision long terme

Les grandes marques, les groupes media et les acteurs publics doivent désormais penser leur visibilité IA comme un actif réputationnel.
Leur enjeu n’est pas seulement d’être cité, mais d’être cité justement et positivement.

Une Agence GEO devient alors un partenaire stratégique de gouvernance de la visibilité : elle suit, alerte, corrige et conseille.

Foire aux questions – Tout savoir sur la GEO et le rôle du GEO Manager :

1. Quelle est la différence entre SEO et GEO ?

Le SEO (Search Engine Optimization) vise à améliorer le positionnement d’un site sur Google.
Le GEO (Generative Engine Optimization) cherche à améliorer la présence d’une marque dans les réponses générées par les IA.
L’un travaille pour un moteur d’indexation, l’autre pour un moteur d’interprétation.

Pour en savoir plus sur les bonnes pratiques GEO à mettre en place, consultez le guide de l’agence GEO Stafe.

2. Pourquoi la GEO devient-elle indispensable ?

Les IA génératives comme ChatGPT, Gemini ou Perplexity deviennent les nouvelles portes d’entrée de l’information.
Si une marque n’est pas comprise, structurée et mentionnée dans les bases de connaissances de ces IA, elle devient invisible.
La GEO garantit que la marque soit citée et perçue correctement dans les réponses générées.

3. Quelles sont les missions principales d’un GEO Manager ?

Le GEO Manager :

• audite la présence d’une marque dans les IA,

• structure les contenus pour qu’ils soient “AI-readable”,

• mesure les citations et la notoriété générative,

• et pilote la stratégie de visibilité IA en continu.
  Il agit comme un chef d’orchestre entre data, contenu et stratégie de marque.

4. Pourquoi faire appel à une Agence GEO comme Stafe.fr ?

Une Agence GEO apporte l’expertise, les outils et la méthodologie nécessaires pour accélérer la présence d’une marque dans les IA génératives.
Elle combine analyse sémantique, data intelligence et pilotage de contenu AI-first.
Chez Stafe.fr, l’approche repose sur trois piliers :

1. Audit GEO – cartographie de la visibilité IA,

2. Design stratégique – structuration du corpus de marque,

3. Pilotage GSO – suivi des performances et des citations.

5. Quels KPIs suivre pour mesurer la performance GEO ?

• Nombre et qualité des citations IA,

• Part de voix générative vs concurrents,

• Cohérence sémantique des mentions,

• Taux de visibilité cross-modèle (ChatGPT, Gemini, Perplexity).
  Ces indicateurs permettent d’évaluer la progression d’une marque dans les environnements génératifs.

6. Combien de temps faut-il pour obtenir des résultats ?

En moyenne, une stratégie GEO bien pilotée produit ses premiers effets entre 2 et 4 mois.
Mais le vrai ROI se construit sur la durée : plus les IA intègrent et “comprennent” la marque, plus la citation devient automatique et pérenne.

À propos de l’auteur

Philippe Aïn – Directeur du pôle GEO / GSO chez Stafe.fr

Fort de 15 ans d’expérience en SEO et fondateur de plusieurs startups dont Tookano spécialisée dans l’intelligence artificielle, j’aide les marques à renforcer leur visibilité dans les intelligences artificielles génératives.
La GEO n’est pas un effet de mode : c’est une manière de penser orientée utilisateur, où chaque contenu devient un signal de confiance pour les IA.